Fidèles au rendez-vous …
« Adonis, jeune homme très beau, était aimé d'Aphrodite, déesse de l'amour. Adonis allait souvent à la chasse. Un jour qu'il poursuivait un sanglier dans la forêt, l'animal, blessé par son javelot, se retourna contre lui et le perfora de ses défenses. En fait, ce sanglier était Arès, dieu de la guerre et mari d'Aphrodite, qui se vengeait ainsi, vexé d'avoir été trompé pour un mortel. Adonis mourut dans les bras d'Aphrodite qui, de son sang répandu sur l'herbe, fit naitre ces belles anémones. »
L'anémone pulsatille est parée de nombreux noms suivant les régions : coquerelle, coquelourde, fleur du vent, fleur de pâques, fleur des dames. L'origine du nom provient du grec anémos (vent). Les fleurs s'agitent au vent et les arêtes plumeuses en indiquent la direction.
Attention : Cette fleur est toxique, bulbe, racines, tige et fleur comprises ! Elle contient des alcaloïdes très vénéneux, mais elle est parfois utilisée médicalement. De fait, ces substances alcaloïdes sont calmantes et analgésiques à certaines doses soigneusement contrôlées.
C'est probablement de là que vient son nom : "pulsatille", qui pulse, par analogie avec les pulsations du cœur que cette plante pourrait réguler...
Alors que la fleur est encore en bouton, elle a l'apparence d'un fourreau très velu de couleur gris vert avec des touches de violet foncé à l'extrémité.
Plus tard, alors que la fleur commence à faner, la Pulsatille commence à fabriquer ses feuilles, qui, auparavant, étaient absentes. Elles sont elles aussi très velues et extrêmement découpées, comme des lanières. Le fruit ressemble à une petite perruque luisante, avec les cheveux dans le vent.
Protégée en GR et TI … alors regardons la seulement, ne la cueillons pas …